Du Pathé KOK au Pathé-Baby

Projecteur Pathé KOK et sa malette

En 1912, la maison Pathé Frères lance le Pathé KOK, le seul appareil à utiliser le format 28 mm.

Facile d’installation et d’utilisation, ininflammable, c’est le premier projecteur de la marque destiné aux amateurs.

Toutefois son prix demeure élevé. Il sera supplanté dans les années 20 par le Pathé Baby, de moindre coût. (Marie-Pierre Chaumet)

Dimensions du projecteur : 39 cm de haut sur 53 cm de long et 26 cm de large.

Inv. 90.3.1873, Achat Rouzaud

© Clichés F. Pons


Le Pathé-Baby : plus petit et moins cher

Pathé-Baby, inv. 90.3.1640. Cliché avant restauration, © M.P. Chaumet-Sarkissian
Inv. 90.3.1569
Inv. 90.3.1478
Caméra 9,5mm pour projecteur Pathé-Baby, photo avant restauration. © M.P. Chaumet-Sarkissian

Le Pathé Kok, trop cher est rapidement supplanté par le Pathé Baby.

Pathé-Baby est le nom donné par Charles Pathé à un projecteur amateur grand public, lancé en 1922. Il utilise un film de 9,5 mm de largeur à perforations centrales, plus petit format existant à l’époque. L’appareil mesure environ 32 cm de haut sur 20 cm de long et 12 de large.

C’est à la demande de la maison Pathé, que la société Continsouza, inventeur industriel de l’industrie cinématographique, actif à Tulle, conçoit ce projecteur.

Le Pathé-Baby est d’abord un petit projecteur à manivelle capable de projeter des films courts conditionnés dans une cartouche métallique, appelée souvent « carter ». Elle contenait moins d’une dizaine de mètres de pellicule ininflammable.

Le musée Paul-Dupuy conserve plusieurs Pathé-Baby dont un exposé dans le Cabinet de projection.

Face au succès et à la demande, une caméra de prise de vue fut également construite par la société Continsouza (voir photo ci-contre). Elle est mise sur le marché dès 1923.

L’ensemble projecteur et caméra ouvrait la voie du cinéma amateur familial.

Les projecteurs Pathé dans les salles du musée.