Le musée est ouvert du mardi au dimanche, de 10h à 18h
Vie quotidienne : hygiène et réconforts
Moments de réconfort
Entre deux assauts, pour tuer le temps, les soldats essaient de se reposer. Les modestes repas deviennent des moments de plaisir.
Une belle tartine de pain ou un quart de « pinard » deviennent alors le sujet principal du dessin.
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Raymond Amouroux, Morceau de pain, 1er mars 1918, gouache, 89 x 139 mm, ancien Fonds de l’isdaT -
Raymond Amouroux, Mon quart de pinard, 18 février1918, aquarelle, 90 x 139, ancien Fonds de l’isdaT





Hygiène et chasse aux parasites
L’hygiène dans les tranchées se résume à une douche froide, à traquer les rats ou se battre avec les puces. Les dessins ci-dessous parlent d’eux-mêmes.
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Emile Balard, Guerre de 1914-15. En campagne, 25 novembre 1915, crayon de couleur et crayon noir, 139 x 91 mm. Ancien Fonds de l’isdaT -
Emile Balard, Les douches en campagne, 6 novembre 1915, crayon noir, 201 x 124 mm. Ancien Fonds de l’Isdat -
Ouvrier, Au cantonnement, la chasse aux rats, juin 1916, crayon noir, 108 x 169 mm, ancien Fonds de l’isdaT -
Charles Troy, La contre-attaque, 8 janvier 1916, 92 x 71 mm, ancien Fonds de l’isdaT -
Anonyme, Médecin militaire (?), 1914-1918, encre de chine et crayon noir, 113 x 42 mm. Ancien Fonds de l’isdaT
L’art dans les tranchées
Certains dessinent et d’autres créent des objets avec le métal récupéré sur le champ de bataille : des bagues, des vases avec des douilles d’obus ou encore des sculptures dans des marrons.

« Vieil avait su se rendre indispensable à Nice. Il était tombé sur un toubib à cinq galons qui avait la manie de vouloir collectionner des souvenirs de la guerre et Vieil mettait la collection du vieux en ordre, fourbissant des fusils, des casques, des écussons, des boutons d’uniforme, des plaques de ceinturon (…). Il nous demandait de lui envoyer des bagues en aluminium, des fusées d’obus travaillées, des coupe-papier faits d’un éclat déchiqueté, des pipes, des cannes et, à la réception, il faisait adresser par son toubib un petit mandat au poilu qui avait fabriqué l’objet. « Je tiens le filon ».
Ce loustic de Vieil
Blaise Cendras, La main coupée
